Immobilier : le crédit relais plus souple et moins cher

Le marché immobilier n'a toujours pas retrouvé ses couleurs d'antan. Même si, en ce début d'année, les professionnels se veulent relativement optimistes. Des opportunités à des prix abordables peuvent être encore saisies pour qui se trouve en mesure de le faire. Or, aujourd'hui, le marché manque nettement de fluidité. Il s'agit de favoriser les transactions en améliorant la rencontre entre l'offre et la demande. Car le besoin en logements existe bel et bien. Plusieurs paramètres sont à prendre en ligne de compte. Coups de pouce. D'une part, les mises en chantiers de logements neufs n'ont pas renoué avec les taux de croissance des années précédentes : sur les onze premiers mois de 1995, elles ont reculé de 6,5 %. En revanche, la commercialisation des stocks s'est, quant à elle, redressée légèrement. D'autre part, en ce début d'année, le secteur du logement a bénéficié de certains dispositifs qui devraient raviver le marché, notamment celui de l'ancien. Qu'il s'agisse du renforcement et de l'assouplissement du prêt à taux zéro ou de l'augmentation de la capacité d'emprunt liée au PEL. Enfin le niveau des taux, avec des emprunts autour de 8 %, est à la baisse, même si l'accès au crédit reste sous surveillance et les taux réels prohibitifs. Ces différents paramètres peuvent favoriser notamment le marché des premiers acheteurs. Or ceux-ci sont autant d'acquéreurs potentiels susceptibles d'animer le marché en permettant à ceux qui souhaitent s'agrandir ou déménager de vendre plus facilement leur bien. Coût psychologique. Mais il n'est pas toujours évident d'arriver, de façon concomitante, à vendre le bien possédé et à acquérir celui de son choix. Quatre acquéreurs sur dix se trouveraient justement dans cette situation. Pour certains, la seule solution possible passe par un crédit relais. Le mot fait peur, car certains ont gardé des souvenirs cuisants, se trouvant piégés avec des crédits relais adossés sur des taux d'intérêt élevés alors que la conjoncture immobilière était en train de se retourner et que la durée d'écoulement du marché s'allongeait. Aujourd'hui, on estime que l'opération peut prendre entre six et douze mois. A l'aube d'une relance du marché immobilier, les banques ont fait un effort, mettant en avant des taux d'appel, pour certains très intéressants, ou des formules plus souples. Reste que le crédit relais est, plus encore que tout autre emprunt, un passage obligé peu agréable : l'idée d'emprunter l'équivalent d'un capital qu'on possède parce qu'il est momentanément immobilisé, n'est pas des plus satisfaisante. Aussi son coût est-il toujours psychologiquement trop élevé. Suite du dossier Voir Evenement
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.