Vilvorde et les mutations

La polémique sur la fermeture de l'usine Renault de Vilvorde pourrait être le symbole des mutations du travail : des salariés et des syndicats qui se battent pour leur emploi avec raison. Le problème est autre : les constructeurs débauchent, les équipementiers embauchent. Les grandes entreprises avec leurs conventions collectives en béton ne peuvent plus garantir le travail à vie alors que le processus de production s'éclate et se mondialise. Fini l'entreprise en quatre murs, voici les réseaux de compétences. Quand Renault fait grève, ses sous-traitants sont en chômage technique mais personne ne leur tend le micro pour s'exprimer, pas plus qu'à tous les autres entrepreneurs quels qu'ils soient. L'envol des très petites entreprises montre que d'autres activités émergent en marge des grandes structures, avec sans doute plus de précarité, moins de garanties statutaires, peut-être aussi moins de syndicats. Mais le rôle d'un gouvernement même socialiste est d'accompagner et de permettre la création de ces vrais emplois.
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