Face au défi du « zéro déchet » en 2002, les usines Citroën de Rennes jouent à fond la carte de la valorisation, avec un tri à la source qui concerne aujourd'hui 60 % des 22.000 tonnes de déchets non métalliques générées chaque année. Ainsi, selon les responsables de Citroën, 2.128 m3 de polystyrène expansé ont été transformés en emballages de produits de luxe, 260 tonnes de film de polyéthylène et 135.000 bouteilles plastiques sont entrées dans la fabrication de pull-overs et de cache-nez ou de tuyaux d'évacuation. 4.000 tonnes de papier-carton ont rejoint le circuit de recyclage de l'industrie papetière. L'opération reste encore coûteuse : 5 millions de francs pour le service spécialisé « recyclage-environnement-industrie » sur un total de 42 millions consacrés à la protection de l'environnement, avec notamment les traitements des eaux et de l'air. l