Comme son nom l'indique, ce compartiment est composé de Sicav aux orientations les plus variées. De ce fait, leurs performances sont rarement comparables. Les vraies Sicav diversifiées côtoient les Sicav, privilégiant les obligations ou les actions, sans oublier celles qui suivent une gestion bien spécifique. Sans surprise, ce sont les Sicav à prédominance obligataire qui affichent les meilleurs résultats de l'année, bénéficiant de la fermeté du marché obligataire. C'est le cas, en premier lieu, de Trésor Avenir, qui consacre, par construction, au minimum les trois quarts de ses actifs aux obligations. Mais aussi d'Inogestion et Avenir Epargne. CPR Capital Expansion et Converticic prennent les places suivantes du fait de leur spécialisation dans les obligations convertibles et titres participatifs. Les « actions » à la traîne. A l'inverse, le bas du tableau est occupé par les Sicav à dominante actions, à commencer par Midland Options Plus, qui a souffert en début d'année d'une forte position sur les valeurs financières. Malgré de meilleures performances ces derniers temps, notamment en novembre, elle n'a pas pu combler son retard. L'orientation fortement actions a aussi pesé sur Norwich Sélection et Emergence Poste, Sicav PEA spécialisée en valeurs privatisées. Sevea et Assurindice ont mieux résisté, jouant leur rôle de Sicav assurée, mais sans éclat. En tout cas, elles ont obtenu de moins bons résultats que Stardex France (Cap Stardex), Sicav éligible au PEA, dont l'objectif est de réaliser une performance supérieure à celle du marché monétaire par le biais d'arbitrages d'actions composant l'indice CAC 40. Pari tenu en 1995, avec une hausse un peu supérieure à 6 %. Pour leur part, les deux Sicav référencées sur un indice composé à parts égales des trois classes d'actifs (monétaire, obligataire et actions), State Street Allocation Franc et GTI France/3 ont quelque peu déçu, affichant des gains inférieurs à 3 %.

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:37

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