Les immobilières à la traîne

A la traîne pendant trois ans, le secteur immobilier a connu un net regain d'intérêt au premier trimestre... pour retomber petit à petit dans une certaine langueur. L'indice SBF du compartiment a progressé de 7,9 % au premier semestre, accusant un net retard sur l'ensemble du marché. Il est vrai que la petite embellie espérée à la fin 1996 n'a pas duré longtemps. Le marché des bureaux n'a jamais totalement décollé. Le logement, qui, pour des raisons fiscales, a connu une reprise surprenante se languit depuis l'annonce des élections. En outre, les taux des obligations se sont stabilisés. Une consolation, les Sicav ont fait mieux que l'indice boursier. Les Sicav investies uniquement sur le marché français, majoritaires, ont obtenu globalement de meilleurs résultats que les internationales. En revanche, le positionnement sur une Sicav purement immobilière ou non n'a pas été déterminant. ABF Foncière Sélection, type même de la Sicav pure, s'inscrit au deuxième rang alors que celle qui la précède, Placement Immobilier, est l'exemple même de la Sicav diversifiée. « On peut considérer que le marché immobilier est dans une phase de convalescence. Il n'y a donc pas de raisons de se précipiter sur toutes les valeurs immobilières », estime le gérant de cette dernière Sicav, Jean-François Graby. Le portefeuille est donc réparti en trois parties : des immobilières (Foncière Lyonnaise, Silic...) ; de grandes affaires à dimension foncière importante (Accor, Pinault, CGE, Galeries Lafayette...) ; de petites sociétés de service liées à l'immobilier (Penouille, Sogeparc, Compagnie Européenne de Télésurveillance et Lapeyre). n
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