Les sites Web 2.0 offrent un fort potentiel et l'espoir de constituer rapidement une large audience, synonyme de revenus publicitaires conséquents. Credit Suisse First Boston prévoit le marché publicitaire sur Internet sera de 16,6 milliards de dollars, en 2006. Le cabinet estime ainsi à 30 % le taux de croissance de ce marché entre 2005 et 2006, et d'une moyenne de près de 20 % de croissance dans les quatre ans à venir.Les grands groupes médias, qui voient Internet grignoter les parts de marchés des médias traditionnels, s'intéressent de près aux potentiels leaders de demain. Toujours selon le Credit Suisse First Boston, Internet devrait absorber 10,7 % des dépenses publicitaires globales aux États-Unis en 2010, contre seulement 3 % en 2003. Une tendance qui s'explique en partie par le nombre toujours croissant d'internautes dans le monde (près de 1 milliard fin 2005) et une consommation du média Internet qui prend de l'ampleur. Les Européens passent ainsi en moyenne 10 heures 48 par semaine sur Internet, contre 17 heures 48 devant leur télévision. Et aux États-Unis, Internet a déjà détrôné la télévision chez les 15-25 ans.Les géants du Web rivalisent donc de rapidité pour le lancement de leurs nouveaux services. plus ergonomiques et, souvent, composés de fonctionnalités convergentes. "Messenger Live (messagerie instantanée), prépare de nouveaux services, dans la sécurité par exemple", annonce Bernard Oughanlian, directeur technique Microsoft France. Cette course aux nouveaux services pourrait bien se faire aux détriments des utilisateurs avec des produits perfectibles. Google incite ses utilisateurs à tester les prototypes "En fonction de l'activité et du trafic généré, et de l'utilité, nous consacrons plus de ressources de développement et décidons d'un déploiement international", précise Sandrine Murcia, directrice marketing pour la France. Reste que suivre des cadences d'innovation infernales reste un véritable défi pour tous les acteurs.

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:49

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