Des milliers de manifestants contre le CPE dans toute la France

La lutte contre le contrat première embauche (CPE), relancée cette semaine par les organisations étudiantes et lycéennes, s'est déroulée hier de façon hétérogène avec de fortes mobilisations à Toulouse, Rennes et Lyon, villes où les jeunes ne sont pas encore en vacances de février.Rennes, ville la plus active depuis le début de la lutte anti-CPE, a poursuivi sa mobilisation en bloquant des universités. Plus de 6.000 personnes sont aussi descendues dans la rue, selon la police, et 15.000 selon les organisateurs. "On sera mobilisés jusqu'à la fin", ont prévenu à Rennes ces milliers de lycéens en manifestant aux côtés d'étudiants en grève et de salariés. Tous veulent le "retrait" du CPE, comme dans les autres défilés dans toute la France, en préparation de la grande manifestation nationale du 7 mars.La Bretagne et l'Ouest en général sont en pointe du mouvement, puisque 1.700 personnes ont manifesté à Brest, 450 à Vannes et 500 à Tours... Très active aussi, Toulouse a rassemblé quelque 1.800 étudiants, lycéens et intermittents du spectacle. À Castres (Tarn), 300 lycéens et à Tarbes, 200 étudiants ont défilé.À Lyon, quelque 1.300 manifestants selon la police (2.000, selon les organisateurs), essentiellement des lycéens, ont protesté aux cris de "Sarko-Villepin, même racaille. Une solution : qu'ils s'en aillent !". "Il est important de rappeler que la mobilisation se poursuit. On fait un gros travail d'information auprès des lycéens qui se posent des questions sur ce CPE et, à chaque fois que quelqu'un sait ce que prévoit cette loi, c'est une personne de plus pour lutter contre", a déclaré Charlotte Allegret, vice-présidente nationale de la Fidl, en tête de la manifestation lyonnaise.À Saint-Etienne, la police a estimé à 1.500, le nombre de manifestants et 1.200 à Grenoble (3.000 selon les organisateurs) qui avaient répondu à un appel des syndicats Unef, UNL et Fidl suivis de membres de la LCR, de la CGT, de FO, SUD et de la Confédération paysanne.À Paris, la mobilisation fut plus faible. Quelque 200 étudiants se sont réunis hier en assemblée générale dans l'amphithéâtre de physique de Jussieu (Paris VI) et à Tolbiac (Paris I) pour débattre sur le CPE, avant de rejoindre la manifestation des intermittents du spectacle qui a rassemblé environ un millier de personnes.Rémi J
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