La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a indiqué hier, devant la commission des affaires culturelles du Sénat, qu'elle essayait de " faire en sorte " d'avoir " des moyens significatifs dès la rentrée " dans les universités. Les sénateurs auditionnaient Valérie Pécresse sur son projet de loi " relatif aux libertés des universités " qui doit être examiné à partir du 11 juillet au Sénat. Il prévoit notamment que " dans un délai de cinq ans " toutes les universités accèdent à l'autonomie dans les domaines budgétaire et de la gestion des ressources humaines, et puissent, à leur demande, devenir propriétaires de leurs biens immobiliers.NEGOCIATIONÀ un sénateur qui lui demandait s'il y aurait un collectif budgétaire à la rentrée, permettant aux universités d'avoir immédiatement des moyens, Valérie Pécresse a répondu : " Je suis en pleine négociation en ce moment, donc je ne peux pas dévoiler quoi que ce soit [...], mais il est évident que j'essaie de faire en sorte que, dès la rentrée, on puisse avoir des moyens significatifs. " " Travaillons d'abord, les moyens suivront ", a-t-elle lancé.