C'est sur Jean-François Carenco, actuel préfet de Midi-Pyrénées, que pourrait se porter son choix. Celui-ci pourrait, le 15 avril prochain, occuper le poste de délégué général du " conseil de préfiguration ", puis de " directeur général " de la nouvelle entité, baptisée pour l'heure " France Emploi ". Un poste à haut risque puisqu'il s'agira de mettre en musique la fusion, actée sur le papier par les parlementaires, mais très complexe à mettre en oeuvre, comme l'indique un récent rapport de l'Igas (voir "La Tribune" du 8 février).55 ans, cet énarque n'est pas un inconnu dans la sphère sociale. Il fut en effet directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Emploi. Son profil, et surtout sa proximité avec Dominique-Jean Chertier, DG adjoint de Safran, pressenti pour présider la future entité, auraient fait la différence avec les autres candidats parmi lesquels figurent Christian Charpy, DG de l'ANPE, Jean-Luc Bérard, DG de l'Unedic, Sophie Boissard, directrice adjointe du cabinet de Christine Lagarde, Muriel Pénicaud, DG adjointe de Dassault Systèmes, ou Jacques Gérault, préfet de Rhône-Alpes dont le nom circulait récemment.
Un préfet en course pour diriger " France Emploi "
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