Philippe Séguin devra s'atteler à la réconciliation du mouvement gaulliste

Philippe Séguin, élu dimanche président du RPR, devra s'atteler à la réconciliation du mouvement gaulliste, qui reste marqué par les divisions de la présidentielle auxquelles s'ajoute l'amertume des amis du président sortant Alain Juppé. La journée d'hier aura montré combien la tâche est ardue. Philippe Séguin, élu avec 78,85 % des suffrages exprimés, n'obtient pas les scores que Jacques Chirac atteignait en son temps. Le résultat de la motion de synthèse juppéistes-séguinistes (73,25 %) renforce cette impression. Dans son discours, Philippe Séguin a insisté sur la nécessité de la réconciliation. Il a fixé les étapes de la rénovation du mouvement : nomination d'une équipe provisoire et assises nationales avant la fin de l'année. La composition de cette équipe donnera une première indication sur l'étendue de sa volonté de réconciliation, avec la place laissée aux balladuriens. Les partisans d'Alain Juppé ont bien voulu marquer leur soutien à l'ex-Premier ministre et leur opposition au retour des balladuriens. Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy, toujours considérés comme « traîtres » à Jacques Chirac, ont été copieusement sifflés. Autre tâche que se fixe Philippe Séguin, la reconquête des électeurs passés au FN. Réitérant son opposition à tout accord avec le parti d'extrême droite, le président du RPR préfère montrer à ses électeurs que les gaullistes « savent encore parler au peuple ». n
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