Le Floch-Prigent, la Corse, Air France... et les affaires

- Le Floch-Prigent. Le Premier ministre a estimé, à propos de l'éventuelle mise en examen du président de la SNCF, Loïk Le Floch-Prigent, que « tant que quelqu'un n'est pas condamné, il est présumé innocent ». « Il faut que ce principe soit respecté », a-t-il ajouté. - La Corse. Le Premier ministre a confirmé qu'il se rendrait en Corse ce mois-ci. Il a rappelé que le gouvernement avait choisi « la fermeté, je dirai même l'intransigeance », à l'égard des terroristes d'une part, « l'imagination et même l'audace pour le développement économique » de l'île. Alain Juppé a aussi indiqué que le gouvernement « dialoguait » avec tous ceux qui acceptent les élections. A l'issue des obsèques du dirigeant de la Cuncolta Naziunalista, façade du FLNC-Canal historique, tué lundi à Bastia, en présence de 2.000 personnes, un commando du FLNC-Canal historique a tiré des salves en l'air, hier après-midi à Lucciana (Haute-Corse). - Air France. Alain Juppé a clairement confirmé qu'il était favorable à la fusion d'Air France et d'Air France Europe. « C'est vraisemblablement une bonne solution », a-t-il indiqué, avant de poursuivre : il vaut mieux « s'asseoir autour d'une table et chercher des solutions constructives plutôt que de faire des grèves ». Les « nouvelles compagnies ont cassé les prix. Il faut que nos compagnies nationales publiques puissent s'adapter » pour « sauvegarder le pavillon français non seulement en France, mais en Europe et dans le monde », a remarqué le chef du gouvernement. - Le Parti socialiste et les prochaines élections législatives. Juppé a parlé en évoquant le programme du PS de « Jurassic Park pour l'économie », car il prévoit « des nationalisations, l'interdiction des licenciements », et de « démagogie » pour les problèmes de société. Le président du RPR pronostique, « bien sûr », la victoire de la majorité. - La fracture sociale. Le chef du gouvernement a assuré qu'il « avait fait beaucoup de choses pour réduire la fracture sociale ». « Je ne suis pas venu dire que tout va bien, mais il n'est pas vrai que tout va mal. » - Les affaires. Alain Juppé s'est refusé à tout commentaire sur les procédures en cours, ne citant ainsi jamais le nom de Jean Tibéri. Mais il s'est attardé, hier soir sur TF1, à définir les grands principes nécessaires au bon fonctionnement de la justice : l'égalité, la sérénité et le respect des principes fondamentaux de la personne humaine. A ce sujet, après avoir constaté que le principe de la présomption d'innocence était « bafoué », le Premier ministre a annoncé son intention de « saisir le gouvernement et le Parlement » pour renforcer le secret de l'instruction et assurer le respect de la présomption d'innocence. Juppé a également affirmé que le ministre de la Justice, Jacques Toubon, n'avait « ja- mais donné d'instructions de dessaisissement et de classement d'af- faires ».
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