Le chaos menace toujours le ciel européen. Hier, le syndicat allemand GDF des contrôleurs aériens déclarait à La Tribune être prêt à déclencher une grève " à tout moment ", selon leur porte-parole Marek Kluzniak. Un préavis de 24 heures sera déposé si l'employeur, une SARL détenue à 100 % par l'État, n'organise pas dans les prochains jours une médiation, un dernier recours pour solder un différend tenace en matière de négociations salariales.GDF, un syndicat corporatiste né d'une scission au sein de la centrale des services Verdi, juge insuffisante la proposition patronale d'une augmentation de 3 % des salaires agrémentée d'une prime de 1.750 euros.Si la médiation devait toutefois s'enclencher dans les prochains jours, ce serait la représentante des salariés, l'ancienne ministre de la Justice sociale-démocrate Herta Däubler-Gmelin qui devrait très probablement mener les débats. Il est prévu que le droit de grève est levé durant les quatorze jours que peut durer la procédure. Le conflit vise une entreprise de droit privé forte de 5.300 personnes, dont 1.800 contrôleurs aériens. En raison du caractère stratégique de leur mission, le président de la République allemand Horst Köhler a retoqué il y a peu une loi de privatisation partielle du capital (74 %) adoptée au Parlement début 2006.Une nouvelle mouture est enpréparation.

latribune.fr

26 Sept 2008, 2:08

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