Baisser les impôts, objectif des projets électoraux en Italie

Le président de la République, Giorgio Napolitano, a en effet chargé hier soir Franco Marini, président du Sénat, de former un nouvel exécutif avec pour principale mission d'établir une loi électorale permettant la formation de majorités plus stables au Parlement. Ce cabinet ne fera que retarder le choc électoral attendu entre Silvio Berlusconi et Walter Veltroni, le chef du nouveau parti de centre gauche, le Parti démocrate.Les deux adversaires ont déjà esquissé la politique économique qu'ils entendent mettre en oeuvre s'ils parviennent au pouvoir. " Un projet de loi sur les impôts, prévoyant entre autres l'abolition de l'impôt communal sur les immeubles (ICI), est déjà prêt ", a annoncé la semaine dernière Silvio Berlusconi. Rien de bien nouveau puisqu'il avait promis cette mesure, d'un coût de 2 à 3 milliards d'euros, à quelques jours du scrutin d'avril 2006 qu'il avait perdu de peu face à la coalition de Romano Prodi. " La baisse des impôts " est en tout cas en tête du " programme de gouvernement en sept points " du Cavaliere, si l'on en croit la une du quotidien Il Giornale, dont il est le propriétaire. Il promet aussi " des aides aux ménages ", soit " un plan logement pour les jeunes qui veulent se marier [et] donner - gratuitement - des terrains pour que les 13 % de familles italiennes n'étant pas propriétaires de leur logement puissent le devenir ". Il veut aussi " relancer " les infrastructures, comme le pont entre le continent et la Sicile, un projet coûteux abandonné par Prodi.REDUIRE LA FRAUDEWalter Veltroni n'est pas en reste pour promettre une baisse des impôts. " Je dis : payons moins d'impôts et nous les paierons tous ", a-t-il lancé mardi en référence à la forte fraude fiscale. Le chef de la gauche martèle depuis des mois que " l'Italie a une pression fiscale trop élevée et qu'il faut la réduire " . Une pression en hausse sur les trois premiers trimestres de 2007, selon la Banque d'Italie. Veltroni dit toutefois qu' "il faut aussi travailler sur la dépense publique, peut-être en introduisant des critères de gestion privée dans l'administration " .
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