Le shekel israélien bientôt totalement convertible

Témoin de l'excellente santé de l'économie israélienne, le shekel s'invite dans la cour des " grands ". La monnaie israélienne va être totalement convertible d'ici à trois mois comme les 15 plus importantes devises dans le monde. Résultat : le shekel, qui n'a cessé de grimper depuis un an face au dollar, à l'euro, au yen et à la livre sera disponible dans les principales banques commerciales de 80 pays développés et coté sur les marchés financiers internationaux." Cette convertibilité va renforcer notre statut et notre crédibilité parmi les investisseurs privés et institutionnels dans le monde ainsi qu'auprès des agences internationales de notation ", se félicite un responsable de la Banque d'Israël. Fitch et Standard & Poor's ont pris les devants en relevant récemment leur note vis-à-vis d'Israël. Autre signe positif : le FTSE, un organisme responsable d'un système de classification internationale, a choisi en septembre dernier de faire passer Israël du statut de pays " émergent " à celui de pays " développé " de préférence à la Corée du Sud.ETAPE VERS L'ENTREE A L'OCDELa décision finale de faire entrer le shekel dans le club des monnaies convertibles a été prise par la banque américaine CLS qui gère la majeure partie du marché mondial des devises pour en assurer la fluidité. Le changement de statut du shekel devrait également faciliter l'entrée dans les prochains mois d'Israël au sein de l'OCDE alors que l'économie israélienne ne cesse de rafler les satisfecit avec une croissance de 5,3 % l'an dernier, un budget en équilibre et une dette publique en baisse.Le FMI vient, dans un rapport rendu public ces derniers jours, de relever les performances " exceptionnelles " de l'État hébreu, en prévoyant toutefois un ralentissement de la croissance à 3,5 % cette année en raison des incertitudes internationales. Autre ombre au tableau : l'éclatante santé du shekel handicape les exportateurs israéliens dont les profits s'étiolent sur le marché américain. Confronté à des pressions patronales et syndicales pour rendre le shekel moins attractif, Stanley Fischer, le gouverneur de la Banque d'Israël, refuse de diminuer les taux d'intérêts, du moins pour le moment.
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