Le Costa Rica, l'lslande, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et Monaco ont saisi, pour annoncer leur initiative, l'occasion de la dixième session extraordinaire du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) qui se tient depuis mercredi à Monaco.Le Pnue compte fédérer leur démarche dite de neutralité en carbone car elle renforce la lutte contre le réchauffement climatique menée par ailleurs dans le cadre de l'ONU. Nations, villes, entreprises, ONG, tous les acteurs visant une très grande sobriété en carbone, voire un objectif zéro émission, pourront rejoindre le réseau lancé par le Pnue, le Réseau pour un climat neutre (CN Net) qui a déjà rallié des entreprises comme la société brésilienne Natura. Le Costa Rica espère atteindre l'objectif zéro émission en 2021 à la faveur de ses taxes sur les énergies fossiles, de l'expansion de ses forêts et de ses énergies renouvelables. L'Islande, dont l'électricité est déjà la plus propre du monde, compte réduire ses émissions de plus de 75 % d'ici à 2050. La Nouvelle-Zélande vise 2040 et la Norvège 2030.PRESERVER LA BIODIVERSITELa France, représentée à Monaco par Nathalie Kosciusco-Morizet, secrétaire d'État à l'Écologie, " se réserve la possibilité de rejoindre l'initiative ". Mais " encore faut-il avoir engagé une action volontariste pour réduire au maximum ses émissions et améliorer l'efficacité énergétique de l'économie ", et s'assurer que la " compensation " par des achats de droits d'émission par exemple se limite aux rejets vraiment impossibles à éliminer, explique-t-elle.Au-delà, la rencontre de Monaco a permis de réfléchir au moyen de renforcer l'action internationale pour préserver la biodiversité aujourd'hui gravement menacée. Paris propose de " faire converger l'action du Pnue dans ce domaine, le "Millenium ecosystem assessment", avec l'initiative Imoseb d'expertise scientifique que soutient la France".

latribune.fr

26 Sept 2008, 2:39

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