Le Liechtenstein met les pays de l'OCDE en ébullition

Alors que le prince Albert de Monaco rencontrait hier à Berlin une chancelière allemande décidée à lui réclamer une plus grande transparence du système bancaire monégasque, le scandale de l'évasion fiscale au Liechtenstein continuait de secouer hier une majorité de pays de l'OCDE. Les autorités allemandes parlent désormais, outre la République fédérale, de 12 autres pays de l'OCDE dont les ressortissants seraient impliqués dans l'affaire : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas, la Suède, la Norvège, l'Irlande, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. De nombreux gouvernements ont ouvert des enquêtes préliminaires, y compris ceux de pays qui, comme la République tchèque ou la Finlande, ne figurent pas dans la liste. Hier, l'administration fiscale française a indiqué qu'elle étudiait actuellement le cas de 200 personnes dont les noms lui avaient été communiqués par les autorités britanniques. En dépit de cette ambiance de guerre fiscale, l'Allemagne a néanmoins renoncé, selon des sources diplomatiques, à bloquer l'entrée du Liechtenstein dans l'espace Schengen. Aucun membre de l'Union européenne n'a d'ailleurs exprimé d'opposition à cette entrée.
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