Violoncelle, dollars et petites manies...

Par latribune.fr  |   |  166  mots
James Wolfensohn, Australien d'origine naturalisé américain, manie l'humour avec la même maestria que le violoncelle et la réussite dans le monde financier américain. Sa fortune personnelle s'élève à près de 200 millions de dollars. Amoureux des arts, passé de chez Salomon Brothers, à New York, à la création de sa propre banque en 1981, James Wolfensohn, né en 1933, est marqué par le succès. Son parcours est semé d'activités parfois surprenantes pour un financier qui appartient à l'establishment de Wall Street : il a été président, pendant vingt ans, du Carnegie Hall. En 1990, il se retrouve à la tête du Washington's Kennedy Center. James Wolfensohn est un touche-à-tout qui n'hésite pas à taper du poing sur la table. Il sait être dur. Très entouré à la Ban-que mondiale, il prend ses décisions, seul dans son bureau de Washington. Il y écoute des disques laser de musique classique, faute de pouvoir jouer du violoncelle. « Je n'en ai, hélas, plus le temps. »