« La France n'a pas l'intention de rentrer ni avant, ni après le mois de décembre dans la structure militaire intégrée » de l'Otan (quittée en 1966). C'est ce qu'a déclaré hier à Madrid le président Chirac, au dernier jour du sommet de l'Otan, en réponse à une déclaration du secrétaire américain à la Défense, William Cohen. Lundi, ce dernier avait affirmé que la France allait « rester d'une manière ou d'une autre en arrière si elle ne rentre pas dans les structures militaires intégrées d'ici à décembre (puisqu')elle sera exclue des nouveaux commandements qui doivent être attribués prochainement ». « Je ne vois pas ce que le mois de décembre aura de déterminant pour la France qui soit de nature à modifier son jugement. C'est une affirmation dénuée de fondement », a lancé le président français en rappelant ses positions en faveur d'un rééquilibrage des responsabilités entre Européens et Américains au sein de l'Alliance. n