Séquestrations chez Caterpillar

Par latribune.fr  |   |  146  mots
quatre cadres dirigeants de Caterpillar France restaient retenus hier par des salariés à Grenoble, au siège français du fabricant américain d'engins de chantier. Et ce, après le refus de la direction de participer, lundi, au CE extraordinaire portant sur le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) tant que les salariés seraient en grève. Caterpillar France (2.500 salariés) va supprimer 733 postes sur ses sites de Grenoble et Échirolles, le groupe ayant prévu la suppression de 24.000 postes sur 113.000 dans le monde. « Le montant de l'enveloppe du PSE proposé par Caterpillar était 2,5 fois inférieur à celui de l'intersyndicale », souligne Robert Gamez (FO), secrétaire du CE. La direction a fait des propositions le 27 mars, mais jugées insuffisantes par les syndicats qui réclament 30.000 euros, minimum, et 3 mois de salaire par année d'ancienneté pour ceux qui veulent partir.Muriel Beaudoing, à Grenoble