Une association pour les « TPM »

Par latribune.fr  |   |  297  mots
Face à la crise actuelle, à des collectes en chute libre, aux difficultés budgétaires et à la nécessité de bien connaître, pour l'appréhender, la clientèle institutionnelle française, nombre de sociétés de gestion étrangères ou françaises pourraient bien se tourner rapidement vers les « third party marketers » ou les tierces partie marketing (TPM). Mais, comme pour toute profession en émergence, la nécessité de se fédérer et de se structurer pour définir à la fois le métier et les bonnes pratiques s'impose. cinq pionniersC'est le chantier auquel se sont attelés cinq pionniers. Alfi Partners, Asse7 Partners, Compagnie Financière Jacques C?ur, Investeam et Kappa Finance ont ainsi créé l'Association française des tierce parties marketing, présidée par Philippe Alter. Outre sa mission de représentation pour les entreprises françaises de TPM auprès des autorités de marché, celle-ci s'est fixé comme objectif de « promouvoir et, s'il y a lieu, défendre l'exercice autonome à titre principal de cette profession au profit de sociétés de gestion d'actifs pour compte de tiers ». L'échange d'idées et d'informations est aussi encouragé, de même que la communication auprès des sociétés de gestion afin de faire connaître « le rôle des TPM comme vecteur de leur développement commercial ». Aux États-Unis, l'association des « third party marketers » (3PM), créée en 1998 avec sept membres vient de fêter ses dix ans. Elle comptait à fin octobre 117 membres et souhaite rapidement fédérer l'ensemble des TPM américains. Dans sa dernière communication trimestrielle, elle affiche l'objectif de doubler rapidement le nombre de ses adhérents et revendique la levée de 50 milliards de dollars depuis le lancement de l'association. T. B.