France Télécom veut rallier les minoritaires de Mobinil

Par latribune.fr  |   |  326  mots
télécomsAlors que l'autorité boursière égyptienne a fermé la porte la semaine dernière à une offre publique d'achat de France Télécome;lécom sur le solde de sa filiale Mobinil, l'opérateur français tente d'entrer par la fenêtre. Le groupe a annoncé lundi que des actionnaires minoritaires de Mobinil souhaitent lui vendre 3 % du capital d'ECMS, l'entité cotée au Caire. France Télécome;lécom détient déjà indirectement 36,3 % d'ECMS. Selon lui, ces actionnaires sont prêts à céder leurs titres au prix de 230 livres égyptiennes, soit en dessous des 273 livres réclamées par Orascom, l'autre grand actionnaire d'ECMS (14,7 %). France Télécome;lécom indique mener des discussions avec d'autres vendeurs potentiels. Une façon de montrer la divergence de point de vue entre les actionnaires minoritaires, d'un côté, et les autorités boursières, de l'autre. Ces dernières ont non seulement rejeté son OPA, mais également bloqué une sentence de la Chambre de commerce internationale qui autorisait France Télécome;lécom à acheter la part d'Orascom pour environ 530 millions d'euros. Les deux groupes sont en différend depuis 2007.inflexibleLe mouvement tactique n'a pas fait changer d'avis l'autorité de marché. Un porte-parole de celle-ci a indiqué hier dans la presse locale que « la loi n'autorise pas France Télécome;lécom à acquérir plus de 2 % des actions de Mobinil sur le march頻 chaque année. France Télécome;lécom a répondu que le rachat de ces 3 % du capital devra évidemment obtenir l'approbation des autorités boursières égyptiennes.Mais l'opérateur français a prévenu qu'elle devra motiver un éventuel refus officiel dans le cadre de la réglementation boursière du pays. France Télécome;lécom avait indiqué la semaine dernière qu'il utiliserait toutes les voies légales de recours pour défendre sa position. Le dossier Mobinil n'est pas encore refermé. O. Pi.