Hillary Clinton, la future secrétaire d'état américaine, ne peut peut-être pas se targuer d'avoir effectué 70 voyages d'affaires en Chine comme le secrétaire d'état américain au Trésor, Henry Paulson, elle n'en a pas moins reçu les félicitations de Pékin dès sa nomination. Les autorités chinoises ont dit espérer « travailler sans relâche avec (la nouvelle équipe) pour faire progresser les liens de coopération constructifs entre la Chine et les états-Unis ». Une phrase pleine de sous-entendus. L'engagement à gauche de l'ancienne First Lady laisse augurer une certaine fermeté de Washington vis-à-vis de Pékin. L'administration démocrate soulèvera à coup sûr les questions de la parité du yuan, des entorses à la concurrence, de la propriété intellectuelle et des délocalisations industrielles vers la Chine.