Le marathon de négociations se poursuivait hier à Buxelles entre les autorités d'outre-Quiévrain et BNP Paribas pour sauver leur projet initial d'adosser Fortis à la première banque française. Les deux parties semblaient avoir toutes les peines à finaliser un nouveau schéma « gagnant-gagnant » susceptible d'emporter l'adhésion d'une majorité d'actionnaires.Ses grandes lignes semblaient toutefois s'être dessinées dans la journée. La banque de la rue d'Antin devait comme par le passé reprendre à l'État belge 75 % de Fortis Banque. Le groupe dirigé par Baudouin Prot se satisferait en revanche de seulement 25 % des activités d'assurance, contre un dispositif de garantie en cas de dégradation des comptes de Fortis. Page 14