Dans leur rapport remis le 26 janvier, les experts judiciaires écrivaient : « Nous tenons à souligner que désapprouver les opérations des 3, 5 et 6 octobre et les conventions qui en découlent serait, à nos yeux, une décision grave s'il n'existe pas d'alternative véritablement crédible. [?] Pour que les choses soient claires, Fortis holding n'a, aujourd'hui, pas les moyens de construire seul une autre solution. »Parmi les hypothèses envisagées (cession à BNP Paribas, stand alone de la holding et stand alone des sociétés opérationnelles de banque et d'assurance), les experts pensaient « que la première est la plus raisonnable et la plus appropriée. BNP Paribas est un partenaire solide qui permet d'envisager un projet industriel sans que l'État belge doive massivement investir. [?] Nous avons renforcé notre conviction qu'une intervention massive d'un État en vue de sauver une ou plusieurs banques est une opération extrêmement délicate. »