le constructeur a annoncé hier avoir bouclé la restructuration de sa dette, qui se traduit par une réduction de celle-ci de 38 %, soit 9,9 milliards de dollars (7,5 milliards d'euros). L'opération permettra de réduire de 500 millions de dollars (380 millions d'euros) par an les intérêts dont s'acquitte le constructeur de Dearborn, précise un communiqué. Le plan de restructuration portait sur diverses obligations et prévoyait plusieurs modalités, dont la conversion de titres en actions. À la Bourse de New York, l'action Ford gagnait hier 0,92 % à 3,28 dollars peu après l'ouverture. Contrairement à GM et Chrysler, Ford n'a pas demandé d'aide aux pouvoirs publics américains. Il se trouve dans une situation « différente » de celle de ses concurrents, avait rappelé Alan Mulally, son PDG, dans un entretien publié la semaine dernière par le « Detroit Free Press ». « Ford a assez de liquidités pour continuer à payer ses sous-traitants [?]. Nous pouvons continuer à investir pour l'avenir », avait-il assuré.