Le PDG, Jean-Paul Agon, avait prévenu que le premier trimestre serait très difficile. Il n'avait pas tort. À données comparables, les ventes du leader mondial des cosmétiques chutent de 4,3 % au premier trimestre. Si les produits grand public, type Garnier ou L'Oréalcute;al Paris, qui pèsent la moitié du chiffre d'affaires, affichent un petit point de croissance, la division luxe, elle, plonge de 17,5 %, après un repli de 6 % au dernier trimestre 2008. Mais l'achat en juillet des cosmétiques Yves Saint Laurent pourrait la tirer d'affaires car, s'ils sont pris en compte, la baisse de la division n'est plus que de 0,4 %. En cause : la chute du trafic aérien, le retournement de conjoncture dans les pays comme la Russie et le déstockage des grands magasins. S. L.