Inutile de chercher une valeur en hausse sur le CAC 40, hier. La tempête boursière a tout emporté sur son passage. L'indice phare de la Bourse de Paris s'est effondré de 9,04 %, à 3.711,98 points, retombant à son niveau d'octobre 2004. Une chute jamais vue depuis la création du CAC 40, en 1988. Loin de rassurer les investisseurs, la multiplication des plans de sauvetage des systèmes financiers, aux États-Unis et en Europe, a semé la panique.Une fois n'est pas coutume, et, exception faite de Dexia, ce ne sont pas les valeurs financières qui ont ramené le CAC 40 sousle seuil des 4.000 points, maisla bonne vieille industrie, qui avait mieux résisté jusqu'à présent. Le titre du fabricant de tubes sans soudure Vallourec a signé la deuxième plus forte baisse du CAC 40, avec un plongeon de 16,07 %, à 112,495 euros. À une encablure de Vallourec, le cours du groupe de sidérurgie ArcelorMittal s'est affaissé de 14,85 %,à 28,3 euros. Deutsche Bank adégradé le titre, d'" achat " à " conserver ". Et les analystes d'UBS ont abaissé leur estimation du prix de l'acier en Europe.