Le premier groupe d'assurances français, Axa, « traverse bien la crise financière actuelle », estime son directeur financier, Denis Duverne. Certes, le chiffre d'affaires recule de 0,9 % sur les neuf premiers mois à 69,4 milliards d'euros, mais la collecte nette en assurance-vie, épargne retraite ? branche qui représente près des deux tiers de l'activité ? reste positive à 7,8 milliards d'euros. Autrement dit, les clients versent plus d'argent qu'ils n'en retirent. Le groupe revendique par ailleurs une « forte solidité financière ». Grâce à la couverture de la totalité de son portefeuille d'actions, Axa limite les conséquences de la volatilité boursière et se déclare « encore protégé au niveau du marché actuel ». À fin octobre, l'assureur affichait un ratio de solvabilité de 135 %, dont la baisse par rapport au 30 juin s'explique principalement par la finalisation d'acquisitions au Mexique et en Turquie. Axa n'a « pas besoin d'augmentation de capital », précise le directeur financier. Il reconnaît toutefois s'attendre à un « résultat net significativement impact頻 par la crise.