Quatre cadres dirigeants du fabricant d'adhésifs Scapa ont été séquestrés quelques heures hier, sur un site industriel de l'Ain. Le président de la République avait déclaré mardi qu'il « ne laisser[ait] pas faire » de telles actions. Hier encore, les salariés de l'usine Caterpillar ont refusé de se rendre à l'Élysée, malgré l'invitation de Nicolas Sarkozy. Face à cette radicalisation, les syndicats balancent entre la condamnation de la violence et le soutien aux revendications. À l'étranger, ces mouvemements sont observés avec étonnement, et contribuent à entretenir l'image d'un pays socialement atypique. pages 2-3 et éditorial page 9