??15,2 % texteLe loueur automobile Ada, filiale du groupe G7 (taxi, stockage, etc.) appartenant à la famille Rousselet, est satisfait de sa résistance à la crise. À l'issue de l'exercice 2008, le chiffre d'affaires de cet exploitant d'un réseau de 474 franchisés est resté stable, à 38,9 millions d'euros (+ 1,3 %), et le résultat net est resté positif de 0,4 million, contre 0,6 million un an plus tôt. Nicolas Rousselet, président d'Ada, juge ces résultats satisfaisants au regard de la « forte réduction au dernier trimestre 2008 des déplacements de la clientèle entreprises ». En revanche, la demande des particuliers s'est maintenue car ils préféreraient actuellement louer plutôt qu'acheter une voiture neuve. La demande de location de véhicules de gamme familiale est ainsi en forte augmentation actuellement, ce qui accrédite cette thèse.« L'année 2009 va se poursuivre sur le rythme des derniers mois de l'année 2008 », estiment les dirigeants d'Ada qui justifient cette résistance de la marque par son positionnement « low-cost ». Deux importants obstacles de l'année 2009 sont déjà levés, assure la direction d'Ada. Les financements pour se doter d'une flotte de 12.000 véhicules pour l'ensemble de l'exercice ont été réunis. Et les négociations avec les constructeurs sont bouclées. Cela n'a pas été facile, car les principaux groupes automobiles réduisent de moitié les stocks alloués aux loueurs (avec option de reprise, « buy back »). Pour autant, les prix d'achats « ne sont pas modifiés ». En revanche, les constructeurs sont plus rigoureux sur les dates de contrats, qui démarraient auparavant le premier du mois suivant. Enfin, les ventes de pièces détachées et les coûts horaires de remise en état facturés aux loueurs lors des réparations sont réévalués pour se rapprocher des prix publics. H. D.