Les « ateliers du changement » de l'UMP avaient pointé une bizarrerie : les éléments variables de rémunération touchant à la performance globale de l'entreprise sont largement captés par les dirigeants, alors que le mérite de l'efficacité revient à la collectivité, même si le management y a une part prépondérante. Il s'agirait donc de donner aux salariés des éléments d'information ? une fois par an ? sur la feuille de paie ? ? sur le « dividende salarial » global, quelle qu'en soit la forme. Cette information permettrait, indirectement, de mieux répartir la distribution de ce dividende. Elle permettrait également de comparer d'une entreprise à l'autre, au sein d'un même secteur, les pratiques, exactement comme pour les salaires fixes. À ceci près qu'un tel « dividende global » est étroitement lié à la situation comptable de l'entreprise, à sa position dans le cycle d'investissement, etc. Autant d'éléments qui rendent les comparaisons très délicates et parfois trompeuses. Mais la transparence créerait indubitablement une pression sur le management pour répartir les fruits de la croissance, quand il y en a.