La Bourse de Londres modifie la composition du Footsie 100

Par latribune.fr  |   |  429  mots
dicesLes excommuniés reviennent en grâce. Le LSE (London Stock Exchange), gestionnaire de la place boursière de Londres, la société de capital-investissement 3i et le distributeur de matériel de plomberie Wolseley réintégreront le Footsie 100 (FTSE), l'indice phare de la Bourse de Londres, le 22 juin. Ainsi en a décidé le groupe FTSE, qui gère les indices londoniens, lors de la révision trimestrielle de ces derniers, mercredi soir. Le LSE, 3i et Wolseley avaient été bannis du FTSE 100 trois mois plus tôt, leur capitalisation boursière étant devenue trop faible.Mais ces valeurs ont opéré un rebond spectaculaire depuis mars : la capitalisation du LSE a doublé, à près de 2 milliards de livres sterling, dans le sillage du rally du marché, mais aussi grâce à un changement de managament, Xavier Rolet ayant succédé à Clara Furse à la tête du groupe, le 20 mai. 3i a accompli un redressement identique, avec une capitalisation multipliée par deux au cours des trois derniers mois, à 1,88 milliard de livres. La société de capital-investissement a rassuré les investisseurs sur son bilan, en lançant une augmentation de capital de 700 millions de livres, en mai. Idem pour Wolseley, qui, grâce à son augmentation de capital d'un milliard de livres, a vu sa capitalisation grimper de 57 % depuis mars, à 3,2 milliards.Une fois revenus dans le giron du FTSE 100, le LSE, 3i et Wolseley regagneront en visibilité auprès des investisseurs, en particulier auprès des gérants indiciels, qui calquent la composition de leurs portefeuilles sur celle des indices boursiers. À quand semblable promotion pour les Français Sodexo et Hermes, au sein de l'indice CAC 40 ? Avec des capitalisations respectives de 5,7 milliards et de près de 10 milliards d'euros, la société de restauration collective et le groupe de luxe sont considérés par les analystes comme des candidats légitimes à une entrée dans le CAC 40. En lieu et place d'Air France-KLm et de Lagardèrerave;re, qui ne pèsent plus que 3 milliards d'euros environ. Mais, lors de sa dernière réunion, le 28 mai, le conseil scientifique d'Euronext s'est une nouvelle fois abstenu de modifier la composition de l'indice vedette de la Bourse de Paris ? composition inchangée depuis le 28 août 2008 ?, arguant de la volatilité des marchés.Si la Bourse de Londres se montre plus réactive, c'est parce que les changements de composition de ses indices s'effectuent automatiquement. Dès qu'une valeur extérieure au FTSE 100 se hisse parmi les 90 premières capitalisations de la Bourse de Londres, elle rejoint l'indice phare.