Expertise et prudence, deux armes anticrise pour les fonds actions américaines

Par latribune.fr  |   |  355  mots
Si l'élection de Barack Obama est riche en promesses, le marché américain, pourtant plébiscité par de nombreux observateurs dans le courant du premier semestre, n'aura permis à aucun gérant de dégager des performances positives sur l'année écoulée. Le recul moyen enregistré par les 666 véhicules d'investissement disponibles de la catégorie s'établit à ? 31 % pour un niveau de volatilité lui aussi voisin de 30 %.En tête du classement, la part en dollars du fonds SGAM AI Equity Fund Renaissance parvient à limiter la baisse sur un an à 6,56 %. Pour parvenir à ce résultat, le gérant a eu recours à des méthodes mathématiques et statistiques dans le cadre de son processus d'investissement. On notera également, parmi les cinq premiers fonds, la présence de deux autres fonds Sgam AI Caxton Equity et Sgam AI Highbridge Statistically Enhanced Equity Capital Portfolio qui répondent à une logique d'investissement similaire, à savoir l'application de stratégies alternatives essentiellement acheteuses dans le cadre de portefeuilles d'actions américaines. Au final, de meilleures performances et une volatilité moindre, de l'ordre de 20 %. Valeurs moins impactéesEn deuxième position, le fonds American Express AEF US Large Cap Value a bénéficié de son positionnement défensif sur les grandes capitalisations faiblement valorisées. Il est suivi de près par Palatine Amérique, celui de la Banque Palatine, dont les portefeuilles sont concentrés sur des titres de firmes multinationales de grande qualité tels que JP Morgan, Avon, IBM, Chevron ou encore Procter and Gamble et par Opéra USA, le fonds de Philippe Patrimoine, au 6e rang.Du côté des grands réseaux, on peut noter la présence de deux fonds de La Banque Postale Asset Management?: LBPAM Actions Amérique et Eparaméric. Tous deux gérés par Jean-Dominique Séta, ils sont actuellement surpondérés sur les valeurs canadiennes, les valeurs financières de ce pays étant moins impactées par la crise que leurs homologues des États-Unis. Certains secteurs défensifs comme la santé et les biens de consommation non durables figurent aussi en bonne place dans le portefeuille.