Tenues de s'accorder sur un schéma de fusion d'ici au 26 février, les Caisses d'Épargne et les Banques Populaires paraissent prêtes à faire table rase des derniers obstacles à la fusion, dont la présidence du directoire du nouvel ensemble. Quitte à sacrifier des hommes. Pour éviter que la menace d'un parachutage extérieur agitée par les pouvoirs publics ne se réalise, les barons des Banques Populaires tentent de trouver une alternative à un Philippe Dupont en perte de vitesse. Selon nos informations, Stève Gentili, vice-président de la Banque Fédérale des Banques Populaires, pourrait faire figure d'homme providentiel. Apprécié aux Caisses d'Épargne, il le serait aussi parmi les proches de l'Élysée. page 18