Il avance des propositions radicales que tout patron du CAC 40 n'osait même pas imaginer

Par latribune.fr  |   |  149  mots
quick editMême Balladur changeles hommes politiques sont divisés en deux camps. Ceux qui pensent que la crise va changer le monde. Et ceux qui pensent que tout va repartir comme avant. C'est oublier ceux que la crise a changés. Prenez par exemple Edouard Balladur, le chantre du libéralisme, le bourreau de l'ISF, heureux détenteur de stock-options lorsqu'il présidait avant 1986, aux destinées de la société GSI, le défenseur des actions gratuites, l'incarnation de cette France entrepreneuriale pompidolienne? Le même vient pourtant de se lancer dans un combat où personne ne l'attendait : la rémunération des dirigeants ! Et d'avancer des propositions radicales que tout patron du CAC 40 n'osait même pas imaginer dans leurs cauchemars : une taxe de solidarité et une suspension des stock-options. Provisoires, certes, mais quand même ! Le monde change car les hommes changent aussi.ParLe Tribunaf