Des quatre grandes banques britanniques encore en place, HSBC est la seule à ne pas vouloir participer au plan de garantie des actifs toxiques. Officiellement, le géant bancaire n'a pas complètement écarté la possibilité d'y faire appel, mais l'objectif est pour l'instant de ne compter que sur ses propres ressources. L'augmentation de capital actuellement en cours de 17,7 milliards de dollars, sur laquelle les actionnaires vont se prononcer jeudi, doit en principe apporter un coussin de liquidité suffisant. La banque souligne qu'elle a réussi à rester bénéficiaire l'an dernier, malgré des pertes catastrophiques aux États-Unis, grâce à sa forte présence en Asie.