25.000 nouvelles Fiat 500 devraient être immatriculées en 2009, contre 21.450 en 2008, selon Carlos Gomes, directeur général de Fiat France.« Je préfère vendre des petites voitures qui plaisent que des grosses dont les clients ne veulent pas », proclame Carlos Gomes, directeur général de Fiat France. Malgré la crise, Fiat pourrait être l'un des rares constructeurs « à immatriculer davantage en 2009 qu'en 2008. Nous devrions arriver autour de 90.000 voitures, contre 88.500 l'an dernier », souligne- t-il. « Nos commandes en mars dernier ont même progressé de 44 % ». À la clé, l'indéniable succès de la petite 500 rétro, devenue la coqueluche des grandes villes et notamment des beaux quartiers. « Nous en immatriculerons plus de 25.000 sur l'année, contre 21.450 l'an pass頻. À la fois sympathique, pas trop chère et fortement « bonussée », la 500 est devenue la Fiat la plus vendue dans l'Hexagone.Quand on lui demande s'il réalise de bonnes marges sur un si petit véhicule, Carlos Gomes répond : « Nous octroyons en moyenne 1 % de remise sur la 500 ». Rien à voir donc avec les forts rabais proposés par la plupart des concurrents, voire par Fiat sur sa? Panda. « La finition haut de gamme Lounge représente d'ailleurs le tiers de nos ventes », assure-t-il.La 500, qui « affiche un taux de conquête de 80 % », est d'autant plus rentable qu'elle est fabriquée sur la plate-forme de la Panda, dans la même usine polonaise. Les coûts de production sont donc sensiblement équivalents, pour des prix de vente très divergents. Une Panda s'affiche au tarif catalogue à partir de 8.900 euros, contre plus de 13.000 euros pour une 500-1,2 Lounge.La percée de la 500, bientôt soutenue par l'arrivée d'une version décapotable en attendant un break pour 2010, a permis au réseau de distribution, si malmené au milieu de la décennie, d'afficher « une marge moyenne de 1,4 % l'an dernier ». Un taux honorable par rapport à la concurrence (0,5 % chez Peugeot, 0,7 % pour Kia, 0,8 % pour Mazda). A.-G.V.