BTPItalcementi peut absorber Ciments Françaisdil;aisNi l'Adam ni Deminor n'iront à l'encontre de la décision de l'AMF, ayant obtenu gain de cause.Tout est bien qui finit bien dans l'histoire du rapprochement entre le cimentier italien Italcementi et sa filiale Ciments Françaisdil;ais. L'AMF (Autorité des marchés financiers) vient de débouter de leurs demandes l'Adam et Deminor, deux associations de défense des actionnaires minoritaires, qui jugeaient la parité de fusion inéquitable (« La Tribune » du 16 avril). Pour rappel, les actionnaires de Ciments Françaisdil;ais devaient recevoir 8,25 actions Italcementi pour toute action Ciments Françaisdil;ais détenue. L'AMF a jugé que le projet de fusion « n'impliquait pas de modification significative des droits et intérêts des actionnaires de Ciments Françaisdil;ais ». parité de fusionMais ni l'Adam ni Deminor n'ont pris ombrage de la décision de l'AMF, les deux associations estimant avoir obtenu gain de cause début mai, lorsque Ciments Françaisdil;ais avait décidé de verser à ses actionnaires un dividende exceptionnel de 4 euros par action. Cette distribution exceptionnelle avait en effet mécaniquement rehaussé la parité de fusion, à neuf actions Italcementi pour un titre Ciments Françaisdil;ais. « Moi-même et les actionnaires que je représente, nous sommes satisfaits », a déclaré hier à « La Tribune » Colette Neuville, présidente de l'Adam. « La parité de fusion était devenue équitable grâce au dividende exceptionnel. Nous n'avons donc plus de raison de bloquer la fusion », renchérit Natasha Cazenave, analyste chez Deminor. Italcementi et sa filiale ont donc la voie libre pour créer le cinquième cimentier mondial. Une opération qui devrait être bouclée en juillet. Christine Lejoux

latribune.fr

02 Juin 2009, 1:39

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