agroalimentaireLes jus de fruits se vendent bien en hard dis...

groalimentaireLes jus de fruits se vendent bien en hard discountLes Français arbitrent pour les boissons les moins chères.En apparence, les jus de fruits se jouent de la crise. Passés entre les mailles du filet des arbitrages du consommateur, ils ont progressé de 6,5 % l'année dernière, lorsque les ventes d'eaux minérales chutaient de 6,6 % et que l'agroalimentaire dans son ensemble régressait en volume de 1,8 %. Une sorte d'antidote vitaminé en croissance régulière depuis vingt ans. Avec 24 litres par habitant et par an, soit huit fois plus qu'en 1980, les Français se situent un peu au-dessus de la moyenne européenne. Mais ce joli tableau cache une réalité plus nuancée. Car, depuis un an, la croissance ne se fait plus du tout sur les mêmes circuits de distribution ni les mêmes produits.Purs jus et smoothies Les ventes de jus en hard discount, qui ne progressaient que de 5 % en 2007, font un bond de 22 % en 2008, au détriment des circuits plus valorisés des supers et hypermarchés. Eux passent d'une progression de 10 % à 5 % entre les deux années. L'arrivée de la marque nationale Joker chez Lidl y est certainement pour quelque chose. Autre reflet de la crise, les ventes au rayon réfrigéré, dominé par la marque Tropicana (qui y détient 58 % de parts de marché), passent d'une croissance de 17 % à 1,4 % entre 2007 et 2008. Les consommateurs ont préféré se reporter sur les jus du rayon ambiant, deux à trois fois moins chers. Mais ils ne transigent pas sur la qualité pour autant. Ainsi les « purs jus » continuent de gagner du terrain sur les nectars et les jus à base de concentré. Ils représentent aujourd'hui 55 % des ventes et constituent une véritable exception européenne puisque les Britanniques, deuxièmes consommateurs de purs jus, n'en boivent que 15 %. Enfin, les Français ont cédé à la vogue des smoothies, ces jus, non plus pressés, mais mixés. Ils représentent désormais 11 % du marché et devraient continuer sur leur lancée après l'arrivée, en 2008 sur ce segment, de PepsiCo via Tropicana et de Coca-Cola via sa prise de participation dans le leader, Innocent. Sophie LécluseLes consommateurs ne transigent pas sur la qualité pour autant.
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