Volte-face dans les applications mobilesVodafone va ouvrir s...

Volte-face dans les applications mobilesVodafone va ouvrir sa plate-forme de services mobiles aux développeurs, à l'image de l'App Store d'Apple.Sur le marché en pleine explosion des applications mobiles, ces services que la 3G démocratise, les opérateurs télécoms ont tous ouvert des plates-formes à leurs couleurs et sous leur contrôle. Mais c'est un fabricant, en l'occurrence Apple, qui a bousculé les habitudes avec son App Store. Un exemple qui n'est sans doute pas étranger à la décision radicale que vient d'annoncer Vodafone pour accélérer ses revenus dans l'Internet mobile. Après des années où l'opérateur a tenté d'imposer une plate-forme Internet « fermée », où les applications ne sont pas ouvertes à tous, il fait volte-face. Vodafone va rendre accessible à tous les développeurs de logiciels (jeux vidéo, navigation par satellite, informations, etc.) son code technique. Cela permettra aux développeurs de ne créer qu'un seul logiciel, leur donnant accès à l'intégralité de 285 millions de clients que l'opérateur britannique compte dans le monde.SimplificationsEnsuite, les utilisateurs pourront télécharger les applications qu'ils souhaitent dans un « magasin » unique. Les utilisateurs paieront chaque téléchargement en même temps que leur facture mensuelle de téléphonie, plutôt que d'avoir à entrer les détails de leur carte de crédit comme c'est souvent le cas actuellement. Enfin, Vodafone accepte de fournir aux développeurs la localisation des utilisateurs, afin de permettre des applications locales. Les revenus reviendront à 70 % au développeur et à 30 % à Vodafone. Les premières applications développées selon ce modèle devraient être disponibles cet automne.Vodafone veut même aller plus loin, pour imposer une plate-forme commune à travers le monde. Le groupe britannique travaille avec China Mobile, le premier opérateur mondial de téléphonie mobile en nombre de clients, le japonais Softbank, et l'américain Verizon, dont Vodafone possède 45 %, pour développer une plate-forme commune. Au total, le partenariat couvre plus d'un milliard de clients.Pour les développeurs de logiciels, la proposition peut être alléchante. Actuellement, alors que le monde des ordinateurs est relativement simple (seulement trois systèmes d'utilisation, Microsoft, Apple et Linux), celui des téléphones portables est très compliqué, changeant d'un pays à l'autre et d'un téléphone à un autre. E. A., à Londre
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