Trop petit, trop dangereux. Le contraire eût été étonnant : la Bourse de Bagdad ne figure pas vraiment sur les écrans radar des investisseurs internationaux. Avec une centaine de sociétés cotées, un volume quotidien de 1 million de dollars échangés, cette place ne pèse pour l'heure que 2 milliards de dollars et reste non sécurisée. Toutefois, des projets sont en cours. Deux banques ? officieusement HSBC et EFG ? travaillent par exemple à la création d'un dépositaire central. En outre, deux sociétés de télécoms locales envisagent une cotation, ce qui, à horizon de deux ans, pourrait multiplier la capitalisation par trois. De quoi entretenir la curiosité grandissante de certains investisseurs internationaux pour un marché qui, depuis janvier, est l'un des rares à afficher une croissance positives. M. B.