Le département du Trésor pousse Chrysler à un dépôt de bilan, qui pourrait intervenir dès la semaine prochaine. Le groupe se mettrait sous la protection de la loi sur les faillites (chapitre 11), affirmaient hier le « Wall Street Journal » et le « New York Times ». Cela permettrait à Fiat de conclure un accord de reprise des actifs existants. Il prendrait 20 %, puis 35 % de Chrysler. Une option pour monter à 51 % pourrait être «  exercée au cours des sept prochaines années », a précisé l'italien jeudi. Une participation majoritaire est exclue tant que Chrysler n'aura pas remboursé les aides du Trésor. Les pouvoirs publics américains ont déjà conclu un accord de principe avec le syndicat de l'automobile UAW, selon lequel ils s'engagent à garantir les retraites et la couverture maladie des retraités de Chrysler en cas de faillite, d'après la presse américaine.