JoaillerieAu fil de l'exposition rétrospective de la maison Bulgari, « Entre éternité et histoire », organisée par le Palazzo delle Esposizioni de Rome, les visiteurs vont découvrir, jusqu'au 13 septembre, plus de 500 chefs-d'?uvre de joaillerie, d'horlogerie et d'arts décoratifs. Inouï. Certaines pièces appartenant à des collections privées n'avaient jamais été montrées au public. Pour la première rétrospective de la maison, Francesco Trapani, le PDG qui, depuis 1984, a hissé Bulgari au troisième rang des joailliers du monde, n'a pas lésiné sur les moyens. Il est vrai que, en ces temps de crise, c'est une occasion fabuleuse de faire parler de soi et d'afficher son savoir-faire à l'échelle internationale.un style qui perdure« Nous avons voulu, explique Francesco Trapani, faire découvrir l'histoire tout entière d'un style qui perdure depuis des générations et a su transcender les frontières de toutes sortes, en transmettant un goût unique, inspiré par le patrimoine antique gréco-romain. » Orchestrée en huit parties, classées par ordre chronologique, l'exposition commence avec les pièces d'argent créées à la fin du XIXe siècle par Sotirio Bulgari, quand le joaillier grec s'installe à Rome en 1884 et pose les fondations de la maison. Dans les pièces suivantes, consacrées aux années 1920 et 1930, les réalisations s'affichent volontiers en diamants et témoignent de l'inspiration art déco. Dans la salle des années 1940 et 1950, les connaisseurs distinguent l'influence de l'école de joaillerie française. formes et couleursMais c'est vraiment dans la pièce des années 1960 que les amoureux de la marque retrouvent l'essence de la maison. C'est à cette époque que Bulgari affirme véritablement ses codes (douceur des volumes, associations de couleurs inédites, formes affirmées). Clou de l'exposition ? L'espace qui réunit les pièces les plus spectaculaires. Au centre de ces créations fantastiques, une somptueuse rivière de diamants estimée à plus de 20 millions d'euros ne peut laisser personne insensible. n

latribune.fr

08 Juin 2009, 1:40

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