Emporiki soumise à un régime drastique

Par latribune.fr  |   |  285  mots
GrèceEn mars dernier, lors de la présentation des résultats annuels du Crédit Agricolegricole, son directeur général Georges Pauget avait annoncé : « Emporiki est le dernier sujet structurel à traiter dans le groupe. » Après la nomination d'un nouveau management en février, puis l'augmentation de capital qui a coûté 700 millions à Crédit Agricolegricole en mai dernier, c'est au tour du plan stratégique d'être dévoilé. Hier, la banque grecque qui a perdu 616 millions d'euros l'an dernier puis 115 millions au premier trimestre 2009, a annoncé une série de mesures drastiques, dont l'objectif, a expliqué Alain Strub, directeur général d'Emporiki, est de « renouer avec la rentabilité d'ici à 2011 ».repositionnementParmi les actions annoncées figurent la réduction des frais généraux de 21 % d'ici à 2011 et la restructuration et le repositionnement du réseau d'agences. Ainsi, 57 agences vont être fermées, 33 vont être transférées dans des régions et 22 agences « pourraient ouvrir dans des régions à fort potentiel de croissance ». Par ailleurs, le personnel du siège de la banque, actuellement éclaté sur 20 sites, sera centralisé dans un seul bâtiment, tandis que les procédures de crédit seront industrialisées et centralisées. Ces mesures se traduiront inévitablement dans les effectifs : la banque grecque a annoncé un plan de 1.500 départs volontaires sur les trois prochaines années, ce qui portera les effectifs totaux à 4.000 personnes. Emporiki, détenue à 82,5 % par la banque verte, a souffert de la dégradation de la conjoncture économique grecque l'an dernier qui s'est fortement aggravée au premier trimestre de cette année. Elle avait réalisé, sur cette période, un produit net bancaire de 149 millions d'euros. G. L. S.