Le CNCT juge dérisoires les crédits antitabac

Une fois encore, les militants antitabac dénoncent l'hypocrisie de l'Etat. Vingt ans après la loi Veil, les crédits affectés à la prévention du tabagisme, soit 1,6 million de francs inscrits au budget 1996, s'avèrent « inversement proportionnels à l'importance des décès », selon le Comité national contre le tabagisme (CNCT). Un chiffre en effet dérisoire si on le compare aux 50 milliards de taxes perçues par l'Etat sur le tabac et au milliard de francs de dépenses de promotion de la part des fabricants de cigarettes. La situation est d'autant plus grave selon le CNCT que des rumeurs donnent les crédits antitabac à la baisse dans le budget 1997. Le CNCT réitère donc sa « mise en garde aux responsables politiques et administratifs contre les conséquences dramatiques de leur inertie ».
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