Les titres Renault et Peugeot ont fait preuve de résistance, hier en Bourse, après la publication des statistiques sur les immatriculations pour le mois de juin. Après avoir ouvert en fort repli - moins 2,18 % - et cédé jusqu'à 2,78 % en séance, le titre Renault s'est repris pour terminer à son niveau de vendredi, soit 132,90 francs, avec 200.000 unités traitées. Pour sa part, l'action Peugeot, après avoir cédé jusqu'à 2,75 % en séance, a limité les dégâts en clôture, abandonnant 1 % dans un volume de 162.000 unités. « Ces statistiques ne sont pas une surprise et confirment la morosité de la demande », constate un analyste. Comme le bâtiment, l'automobile est un indicateur avancé pour la consommation, rappelle cet autre. Les investisseurs s'intéresseront à nouveau à Renault et Peugeot lorsqu'un frémissement général de la consommation se fera sentir. Cela n'est pas actuellement le cas et nombre d'analystes ont adopté une position prudente, préférant rester à l'écart. Depuis le début de l'année, Peugeot a gagné 5,6 %, tandis que Renault à cédé 5,7 %. Les analystes avouent une préférence pour Peugeot, même s'ils qualifient de mauvaise la courbe des ventes du groupe en France et en Allemagne. Quant à Renault, sa prochaine privatisation n'entraîne pas de révision de l'opinion des analystes, qui notent plutôt le retournement de tendance du marché des poids lourds, non seulement en Amérique du Nord mais aussi en France. Or RVI avait fortement contribué aux résultats 1995. H. D.

latribune.fr

26 Sept 2008, 1:00

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