Giat Industries : avenir en suspens pour quatre sites

L'avenir de Giat Industries et de son char Leclerc devrait être en partie fixé par les conclusions, à la mi-février, du comité stratégique du ministère de la Défense. Mais, déjà, plusieurs sites paraissent menacés, en particulier celui du Mans (240 salariés) et celui de Salbris (280 salariés), impliqués dans la production de munitions. Selon la CGT, risquent ensuite de se trouver menacés ceux de Saint-Chamond (880 personnes, blindés légers et éléments du char Leclerc) et surtout de Saint-Etienne (660 salariés, armes de petit calibre, équipements), dans la région Rhône-Alpes que dirige le ministre de la Défense, Charles Millon. Le dossier sera regardé de très près, ce qui ne veut pas dire que ce dernier n'autorisera pas la fermeture si elle s'avère nécessaire. Pour certains, une telle éventualité pourrait être évitée si le projet, actuellement remis en cause, du véhicule blindé modulaire franco-allemand (dans lequel les Britanniques cherchent à s'immiscer) était maintenu, voire renforcé côté français, avec même l'éventuelle coopération du rival et voisin, Renault Véhicules Industriels, situé près de Saint-Chamond.
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