Selon une enquête nationale réalisée par le ministère du Logement sur les flux annuels dans le parc de logements, quelque 2,5 millions de ménages français ont déménagé en 1994, mais cette mobilité a rarement coïncidé avec une amélioration de l'habitat. L'étude présentée hier révèle que seulement 20 % des emménagements ont impliqué une « trajectoire ascendante ». Plus de la moitié des ménages mobiles se classe dans un parcours stable, tandis que 10 % ont été contraints de choisir un logement de moindre qualité. Le taux annuel de mobilité s'établit en moyenne à 11,5 %. Les Français ayant déménagé en 1994 se révèlent plus jeunes que la moyenne de l'ensemble des ménages (trente-quatre ans). Les changements d'emplois ont probablement conduit plus de 500.000 ménages à changer d'agglomération, conclut l'enquête. Une proportion équivalente de ménages (28%) se déplace pour des raisons spécifiques au logement et 23 % évoquent des motifs familiaux. Globalement, près de 60 % des ménages mobiles sont restés dans le même marché local du logement.

latribune.fr

26 Sept 2008, 1:22

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