Philips supprimera au moins 1.000 emplois cette année dans sa filiale allemande Grundig. Depuis 1992, l'effectif a été dimi- nué de moitié, pour atteindre 11.600 postes. Mais malgré la reprise en main vigoureuse de Philips, marqué par une succession de plans sociaux et la nomination en février 1995 d'un nouveau dirigeant, Grundig reste désespérément dans le rouge. En 1995, les pertes devraient atteindre 200 millions de deutsche mark (environ 700 millions de francs). Auquel il faudra rajouter le coût de ce nouveau plan social (930 millions de francs). Le relatif marasme du marché des téléviseurs, les problèmes de surcapacité et l'appréciation de la monnaie allemande handicapent Grundig qui reste le seul point noir de la division électronique du géant néerlandais. Philips mise sur un léger rétablissement estimant que Grundig devrait bénéficier cette année de l'effet jeux Olympiques.