Une nouvelle ère pour les Signaux Laporte

Par latribune.fr  |   |  524  mots
Il est difficile, voire impossible, de se passer d'eux aujourd'hui : les panneaux de signalisation, qu'il s'agisse de signifier une priorité, un stop ou un stationnement interdit, font partie intégrante du paysage routier. Un marché géré essentiellement par les collectivités locales et territoriales, les sociétés d'autoroutes et l'État. Ce sont les interlocuteurs privilégiés des Signaux Laporte, un groupe installé dans la banlieue de Lyon, à Vaux-en-Velin (Rhône), spécialisé dans la signalisation verticale sous toutes ses formes.La PME couvre l'ensemble de la gamme avec ses panneaux permanents à fond blanc et ses portiques d'informations surplombant les autoroutes, mais aussi ses panneaux temporaires (à fond jaune). Et via Crapie, sa filiale basée à Vénitieux qui dispose de remorques, la société peut les transporter pour leur mise en place.DES ACTIVITES TRES REGLEMENTEES Le tableau ne serait pas complet sans Optifib, une autre de ses filiales, située près de Tours, spécialisée dans les panneaux à message électronique donnant des informations en temps réel pour les usagers de la route. S'y ajoutent une société commerciale installée dans la banlieue de Lille et une société de services (Sodeer) basée dans l'Aisne spécialisée dans la pose de panneaux, le marquage horizontal et le balisage de chantiers. Autant d'activités très réglementées sur lesquelles le groupe détient environ 5 % de parts de marché derrière les quatre grands leaders français que sont Signatures, Girod, SES et Lacroix. Un marché caractérisé par une croissance " légère " (en moyenne 2,6 % par an en valeur sur les cinq dernières années) puisqu'il s'agit essentiellement de renouvellement et d'entretien, mais " régulière ", comme aime à le souligner Guy Neuhaus, le nouveau président des Signaux Laporte.Le groupe vient en effet de faire l'objet d'un MBI (managment by in ou rachat d'une société par son management avec effet de levier) conduit par la société d'investissements Acto, largement majoritaire dans le dispositif. Saine financièrement, la société - qui est l'une des plus anciennes sur ce secteur - a eu des arguments propres à séduire les investisseurs.Témoin le niveau de sa marge d'exploitation : 18 % pour l'exercice 2005-2006 (clos au 31 mars) qui s'est traduit par un chiffre d'affaires consolidé de 25 millions d'euros, une légère progression étant prévue pour l'exercice 2006-2007. L'objectif des nouveaux actionnaires est tout d'abord, confie Guy Neuhaus, " d'assurer une couverture globale sur toute la France, ce qui n'est pas le cas actuellement " et de devenir " le partenaire incontournable des collectivités locales etterritoriales dans le domaine de l'entretien et de la maintenance des équipements de la route, en s'appuyant sur notre excellence industrielle dans le domaine de la signalisation verticale ".Tout un programme pour lequel toute l'équipe (140 salariés) est à pied d'oeuvre. " Nous ne négligerons pour cela aucune possibilité, y compris celle de recourir à de la croissance externe ", souligne le responsable de la société, satisfait d'avoir remporté l'appel d'offres des Autoroutes du Sud de la France (ASF) sur les remorques permettant de transporter les panneaux temporaires sur les chantiers.